31 août et 1er septembre

Lundi 31 août 

Dernier jour au Mexique. Le check out de l’hôtel est à 13h. On en profite : petit déj habituel, les enfants bossent et nous faisons les valises. On profite aussi de la wifi de l’hôtel : skypes, blog et mails. 

Après le boulot, les enfants se font une toile... d’araignée : à la télé il y a Spiderman contre  Octopus en version espagnol, c’est comme Jacky Chan en VE, ça ne manque pas de piquant. 

13h, nous laissons nos bagages dans une pièce de l’hôtel (c’est une pratique courante au Guatemala et au Mexique pour les voyageurs en partance) et allons sillonner une dernière fois les rues de Chihuahua. Nous postons enfin nos cartes postales, y compris celles que nous avions achetées au Guatemala et que nous n’avions pu envoyer pour cause de timbres introuvables. 

 

Angèle et Fanny font les boutiques de fringues. Angèle veut absolument se constituer une garde robe pour son prochain passage au Continental d’Hô Chi Minh ville et Fanny, qui est dans le mimétisme complet de sa grande soeur, est prête à acheter n’importe quoi, même des bottes de cow-boys roses ultra pointues pour sa lointaine rentrée scolaire en février. Les effets secondaires du mondiale de rodéo sans doute... Nous réussissons à les convaincre de reporter leurs achats jusqu’à leur arrivée au Vietnam où les prix seront inversement proportionnels à la qualité des vêtements. 

 

Nous dégustons un jus de citron dans la rue piétonne et nous nous amusons pendant 5 à 10 minutes à compter le nombre de femme avec un ventre plat (ou quasi plat). En effet, il y a beaucoup de personnes à l’embonpoint généreux au Mexique et particulièrement chez les femmes qui ne semblent pas en faire un complexe et portent allègrement Tshirt moulants et jeans boudinants. Résultat des comptes : moins de 5 femmes minces... 

19h30 nous mangeons d’excellent tacos dans un petit restaurant du centre ville pour 90 pésos (5,30 €). Pour donner une idée des prix, le KFC d’hier nous a coûté 300 pésos. 

20h30 nous retournons à l’hôtel récupérer nos bagages et prenons le taxi pour la gare routière centrale. Notre bus ne part qu’à 1h du matin. Les enfants s’installent avec l’ordinateur et regardent des séries télé. Fanny s’écroule et s’endort à même le sol. 

 

Mardi 1er septembre

6h30, El Paso. La frontière. Tout le monde descend du bus et récupère ses bagages. Nous sommes à une espèce de grande station de péage : longue file de voiture en attente avec des tunnels grillagés sur les côtés pour les piétons. Pas mal d’écoliers mexicains passent la frontière pour aller étudier à El Paso. Nous sommes dans la file d’attente et Franck en profite pour aller aux toilettes : murs, pissotières, lavabos et cuvettes tout est en aluminium et il n’y a aucune porte. On se croirait dans une prison high tech. 

 

Les formalités se font assez rapidement et nous nous retrouvons de l’autre côté et attendons notre bus que les douaniers passent au peigne fin : lampe torche, chien et vérification de la soute à bagages. Nous remontons dans le bus qui nous dépose un peu plus loin à une station où nous attendons notre correspondance pour Phoenix à 10h. 

11h départ pour Phoenix. Grande route rectiligne à perte de vue. Paysage désertique où se dressent des cactus. Quelques arrêts pipi où nous passons du bus réfrigérés à des fast food congelés et entre les deux, la fournaise sèche. 

  

18h45, gare routière de Phoenix près de l’aéroport. Nous nous engouffrons dans un taxi après avoir chargé tous les bagages pour nous rendre non loin de là à un grand centre où sont regroupés tous les loueurs de voitures. Nous avons réservé une Dodge Charger depuis le Mexique. Au moment de démarrer, le chauffeur du taxi s’aperçoit que nous sommes 5. Il ne peut «charger» que 4 personnes, il est désolé car il n’avait pas vu que nous étions 5. Tout le monde descend. Le chauffeur nous conseille de prendre le bus sur l’avenue en face de la gare. Migration vers l’arrêt de bus. 15 minutes plus tard nous montons dans le bus, le chauffeur ne nous fait pas payer car nous n’allons pas très loin. 

 

Formalités, prise en main de la voiture. Ça va, il y a de la place, tous les bagages rentrent dans le coffre. Charlotte conduit. Nous partons à la recherche d’un Motel 6. Il fait nuit, on tourne, on zone un peu, on se renseigne et on trouve enfin ce que l’on cherche. Une chambre avec deux lits doubles et de la moquette au sol : les enfants vont pouvoir à tour de rôle dormir parterre. En prime une petite piscine. 

 

Nous avons faim, nous prenons la voiture. A l'hôtel on nous a dit que c'était à quelques "blocks" de là : bilan des courses nous roulons environ 30 minutes sur des autoroutes à l'intérieur même de la ville et arrivons enfin à la Cheese Cake Factory. Resto cossu avec une cheese cake au chocolat blanc et noix de pécan qui vaut le déplacement.